Table d'hôtes: Deviens qui tu es, 6 novembre

Deviens qui tu es, 6 novembre

2 commentaires:

Isabelle K. a dit…: C’est à nous de vous remercier pour ce chaleureux et élégant accueil !
Pour ma première expérience de « diner philosophique » , c’était vraiment réussi : convives très agréables, discussions détendues et informelles, réflexions intéressantes…et repas succulent et raffiné !
Bravo donc pour ce succès, et j’espère pouvoir répondre à votre prochaine invitation; 10 novembre 2010 à 14:31
Gabrielle C. a dit…: Bonjour Pascal,
Voici un moment de calme, pour te remercier de cette très agréable soirée, tout y était étonnant , le décor, le repas et la discussion bien sûr !

A ce propos, je reste très intéressée par l'idée du "Etre multiple" et je me demande dans quelle dimension il faut l'entendre. Est-ce juste un Etre différent en profondeur, c'est à dire deux personnes en Une ; ou bien un être différent au regard des autres, une unique personne que chacun voit avec son propre registre de lecture.
Dans le même cours d'idée, l'Etre se découvre différent , fait la connaissance de lui-même (l'idée du prisme) ou bien apprend de l'expérience et modifie son Etre, naitre à autre chose ou se développer.

En tout cas, je suis très contente d'avoir entendu d'autres personnes s'exprimer sur le sujet et sans doute par manque d'habitude, je reste très imprégnée de toutes les idées qui ont été offertes à la discussion.

Merci pour ce moment si différent de mon quotidien et à bientôt le plaisir d'une autre discussion.; 10 novembre 2010 à 14:44

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La "Table d'hôtes" c'est quoi?

Créée en mai 2009 chez moi à Paris, elle a pour vocation d'allier la convivialité d'un bon repas à un débat. J'ai souvent été frustré par les diners en ville où le zapping d'une conversation à une autre est la règle. Je vous invite donc de temps en temps à venir goûter ma cuisine et débattre du sujet proposé, et surtout à se faire plaisir : plaisanteries et bonne humeur n'ont jamais nuit ! Je me fais généralement aider côté cuisine pour le service ainsi que côté débat par d'anciens accolytes des Cafés Philo.

C'est Platon qui l'a dit ...

(traduction-interprétation de Alain Badiou, La République, 491b sq.)

" [...] quand on se réunit [...] pour boire un coup et bavarder, que voit-on ? Qu'entend-on ? Tout le monde blâme ou applaudi des déclarations, des idées, des actions, des guerres, des films, tout ça dans un désordre privé de tout principe rationnel à valeur universelle. Il y a une joyeuse et sinistre exagération vaguement coléreuse, aussi bien des huées que des applaudissements. On dirait que les grandes surfaces vitrées des immeubles répercutent partout dans la ville de la même rumeur, conflictuelle en apparence, consensuelle en réalité, faite de toutes les opinions si âprement contrastantes qu'aucune ne l'emporte, sinon celle qui prescrit :" je suis en tout cas libre de dire n'importe quoi". Et c'est ce " n'importe quoi" qui vient à bout du naturel philosophe."